Entrée en bourse d’entreprise : l’expérience Rivalis entre rêve et réalité
L’histoire de Rivalis repose sur l’audace et la volonté d’innover. Cette logique s’est aussi exprimée dans ses choix de financement et de notoriété. Parmi les initiatives les plus marquantes figure une tentative d’entrée en bourse d’entreprise, menée par Lionel et Damien Valdan, accompagnés par leur commissaire aux comptes.
Cette expérience qui a duré 10 ans a joué un rôle structurant. Elle a renforcé la valorisation de Rivalis et a marqué une étape importante dans la maturité de l’entreprise.
Pourquoi tenter une entrée en bourse d’entreprise ?
La décision de tenter une entrée en bourse d’entreprise répondait à plusieurs objectifs.
D’abord, Rivalis cherchait à financer de nouveaux investissements. L’entreprise voulait dégager des ressources sans dépendre uniquement des banques ou de ses partenaires historiques.
Ensuite, cette opération visait à renforcer la notoriété. Être coté permettait d’envoyer un signal fort au marché et à l’écosystème entrepreneurial.
Enfin, cette démarche comportait une dimension plus personnelle. Pour Damien Valdan, l’entrée en bourse faisait partie d’un imaginaire assumé de réussite. Être coté et posséder une Ferrari figuraient parmi ces objectifs symboliques, presque initiatiques.
Le choix du marché libre : un pari assumé
Lionel et Damien Valdan ont choisi le marché libre. Ce marché reste régulé, mais il n’est pas strictement réglementé. Les formalités d’entrée y sont plus simples et les contraintes allégées. En contrepartie, les garanties offertes aux investisseurs restent plus limitées.
L’exécution de cette entrée en bourse d’entreprise s’est révélée efficace. Les dirigeants ont ouvert une part très minoritaire du capital. Avant l’introduction officielle, ils ont mobilisé leur réseau. Amis, relations et conseillers ont acheté des actions en amont.
Le jour de l’ouverture en banque, il n’y avait déjà plus d’actions disponibles. La conférence de presse organisée à Paris a alors pris des allures de succès inattendu. Les dirigeants ont constaté que le projet inspirait confiance.
La confirmation du succès boursier
Au-delà de l’enthousiasme initial, la réalité du marché libre a confirmé la pertinence de cette stratégie audacieuse. Certes, les échanges restaient modestes et les coûts de fonctionnement élevés, mais ces éléments ont été largement compensés par les bénéfices structurels.
Le passage en division « entreprise » auprès de la banque, bien que onéreux, a permis à Rivalis d’accéder à des services haut de gamme, parfaitement calibrés pour soutenir ses nouvelles ambitions.
De même, le temps consacré au suivi du cours et à la valorisation s’est révélé être un investissement stratégique précieux, offrant une vision financière indispensable à la direction. La banque elle-même tirait une certaine fierté de cette collaboration : Rivalis faisait figure de « pépite » unique en son genre, prouvant qu’une structure de cette taille avait toute sa place parmi les sociétés cotées.
Une étape symbolique plus que financière
Pour Damien Valdan, le bilan de cette entrée en bourse d’entreprise reste simple. Le rêve a été vécu. La Ferrari a existé, puis a été revendue faute d’usage. L’entreprise a été cotée. L’expérience est désormais derrière eux.
Toutefois, la réflexion sur le financement ne s’est pas arrêtée là. En 2019, Rivalis a de nouveau ouvert son capital. Cette fois, l’entreprise a choisi un partenaire reconnu, Ardian. L’objectif restait clair : sécuriser le financement, renforcer l’image et bénéficier d’un réseau, tout en conservant la maîtrise stratégique.
Conclusion
L’entrée en bourse d’entreprise n’a pas constitué une finalité financière pour Rivalis. Elle a plutôt représenté une étape de validation.
Cette expérience a démontré que la vision de l’entreprise était crédible et partagée. Elle a surtout permis aux dirigeants de tourner une page symbolique. Dès lors, ils ont pu se recentrer sur l’essentiel : construire une entreprise durable, fidèle à ses valeurs et indépendante dans ses décisions.
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