L’insouciance des débuts : quand la créativité naît du manque
Dans l’histoire de Rivalis, l’insouciance a joué un rôle moteur. Cette insouciance entrepreneuriale, loin d’être de la naïveté, était une façon de transformer le manque de moyens en une force créative. Les débuts de l’entreprise, marqués par une absence totale de ressources, ont donné naissance à une période unique où la légèreté et l’urgence ont forcé le génie.
Le temps du “Rival H24” : être sans sous mais avancer quand même
Aux premiers jours de Rivalis, il n’y avait pas de salaires. Tout le monde travaillait “pour la gloire”. Henri, Damien et Lionel Valdan vivaient ensemble, mangeaient ensemble, réfléchissaient ensemble. Ils s’appelaient eux-mêmes les “Rival H24”. L’entreprise était minuscule, mais l’envie de conquérir le monde, elle, était immense.
Dans cette ambiance où l’argent manquait – “sans sous”, comme ils le disaient – l’ingéniosité devenait une obligation. Les problèmes du quotidien trouvaient des solutions souvent bricolées, mais diablement efficaces. Par exemple, n’ayant pas les moyens d’acheter des ordinateurs portables, ils fixaient carrément des poignées aux énormes tours de PC de l’époque pour pouvoir les trimballer chez les clients.
Les idées fusaient sans arrêt, bien plus vite que leurs capacités à les financer. C’était un chantier permanent où seuls les développeurs étaient payés, obligeant l’équipe à “se démerder en tout” et à être “plus malin que tout le monde” pour survivre.
Les vertus managériales d’une insouciance bien utilisée
Dans les entreprises traditionnelles, l’insouciance est mal vue. On la confond avec de l’indifférence. Pourtant, chez Rivalis, cette insouciance entrepreneuriale a stimulé la performance.
Elle a libéré la créativité. Ne pas être crispé par la peur du lendemain laisse de la place à l’imagination. Cette légèreté crée un espace intime où l’on peut se réinventer, où l’on trouve le courage de tenter, d’essayer, de tester.
Elle est indissociable de la confiance. La “bonne insouciance” ne naît pas du hasard, mais d’un contexte où l’on croit en l’avenir, où l’on se sent porté par un projet plus grand que soi. C’est un moment rare où l’on peut “jouer avec les circonstances” sans être terrassé par elles.
L’héritage des souvenirs édulcorés
Les débuts n’ont pas toujours été joyeux. Entre les coups de gueule d’Henri, qui fumait “cigarette sur cigarette”, le manque d’argent ou encore Nicolas obligé de prendre un job alimentaire, cette période fut rude. Pourtant, la mémoire collective adoucit ces instants.
Avec le temps, on ne garde que les symboles : les “paquets de chips dans la cuisine”, les nuits de travail, les bricolages géniaux. Le cerveau retient l’essentiel et emballe le reste d’un vernis affectif.
Ces souvenirs – même un peu réinventés – constituent un vrai patrimoine. Ils rappellent aux nouvelles générations que l’agilité, l’effort collectif et la résilience font partie de l’ADN même de Rivalis. Ils permettent aussi de se situer : d’où on vient, pourquoi on est là, et ce qu’il ne faut jamais oublier.
En conclusion
L’insouciance qui a marqué les débuts de Rivalis n’était pas de l’inconscience. C’était une audace. Une façon d’aborder les problèmes avec légèreté non pas par indifférence, mais parce que l’espoir et les perspectives étaient plus fortes que les contraintes du quotidien. Cette culture – celle qui encourage à sortir de sa zone de confort pour gagner en confiance – est l’un des socles qui expliquent la solidité actuelle de Rivalis.
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